Présidentielle américaine: peu de volontaires pour parler à la convention républicaine

A trois semaines de la convention nationale du parti républicain, chargée d'investir officiellement Donald Trump, les volontaires pour prendre la parole sur la grande scène ne se bousculent pas. 

L'effet Trump est-il en train de menacer l'organisation de la convention républicaine? Selon le site américain Politico, la convention nationale du parti républicain, qui se tiendra à Cleveland, dans l'Ohio, du 18 au 21 juillet prochains, et qui investira formellement Donald Trump, peine à trouver ses orateurs, ceux qui seront chargés de se relayer pour prendre la parole à la tribune.

Signe de la division régnant chez les républicains autour de la candidature de Donald Trump, que beaucoup de membres du parti n'approuvent pas, les volontaires pour prendre le micro ne se pressent pas. Parmi 50 gouverneurs, sénateurs et représentants contactés par Politico, seuls quelques uns se sont dits partants pour prendre la parole, quand l'énorme majorité d'entre eux ont indiqué qu'ils ne le feraient pas, voire qu'ils ne se rendraient pas à Cleveland. 

"C'est ce qui a lancé la carrière de Barack Obama"

Comme le rappelle Politico, aux Etats-Unis, les conventions nationales des partis sont généralement l'occasion pour les orateurs de lancer ou dynamiser leur carrière, en brillant sur la grande scène, ou de retenir l'attention de donateurs ou d'activistes liés au parti et à la campagne. 

"Chacun doit faire son propre choix, mais à ce niveau, 70% des Américains n'aiment pas Donald Trump. C'est contagieux chez les politiques", explique Stuart Stevens, l'un des stratégistes du parti républicain, qui a travaillé sur la convention de 2012. "Mais normalement, les gens veulent parler aux conventions nationales. C'est ce qui a lancé la carrière de Barack Obama", rappelle-t-il.  

La convention d'investiture de Cleveland, qui se déroulera du 18 au 21 juillet, est censée mettre en scène l'unité du parti républicain. Mais le parti peine 0 se rassembler autour de la figure de Donald Trump. Ce dernier n'a de son côté rien fait pour le rassurer, malgré ses nombreuses promesses d'adapter sa rhétorique à la solennité de la fonction présidentielle.

 

 

 

 

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